Précurseur dans l’internet dit 2.0 (et qui plus est français), Netvibes est un site riche en fonctionnalités.
Outre la possibilité de disposer de divers outils sur une page d’accueil personnelle (météo, mails, notes, suivi de colis…), il permet surtout d’organiser la veille de nombreux flux RSS.
Bien qu’une nouvelle version soit sur le point d’être ouverte à tous, vous pouvez vous initier à Netvibes en vidéo sur Wisibility.
Tous les articles par Jean-François GIRMENS
Un nouveau corticoide pour usage intra-oculaire ?
En complément du billet du 10 décembre à propos des corticoïdes intra-oculaires peut-être à venir, Novagali Pharma, société pharmaceutique spécialisée en ophtalmologie a annoncé le 18 janvier l’obtention d’une autorisation de la FDA pour mener aux Etats-Unis un essai clinique de phase I d’une prodrogue de corticostéroïde pour le traitement de l’oedème maculaire diabétique (OMD) :
Nova63035 est une émulsion injectable unique permettant une libération prolongée de la prodrogue pendant une période de six à neuf mois selon la dose administrée grâce aux propriétés de la technologie EYEJECT(R). La prodrogue est métabolisée en principe actif par des enzymes qui sont situées dans les tissus ciblés, c’est-à -dire la rétine et la choroïde, mais absentes du vitré et de l’humeur aqueuse. Cette localisation spécifique permettrait de limiter les effets indésirables des corticostéroïdes tels que l’élévation de la pression intra-oculaire (glaucome) et l’opacification du cristallin (cataracte).
La FDA a donné son accord quant à la réalisation aux Etats-Unis d’une étude clinique de phase I visant à évaluer le profil de sécurité et à observer une tendance d’efficacité de l’injection de Nova63035 chez des patients présentant un OMD. Les patients seront suivis sur une période de douze mois après l’injection.
Sur le site internet, voilà ce que l’on peut lire à propos de la technologie « EyeJect » :
Eyeject® a été conçu pour proposer une approche unique d’injection intraoculaire très peu invasive par rapport aux implants existants, afin d’administrer efficacement et en toute sécurité les principes actifs dans le fond de l’œil. Notre technologie associe facilité d’administration pour le praticien ainsi qu’un effet prolongé et une excellente tolérance pour le patient.
Eyeject® se caractérise par les avantages suivants :
* une invasion minimale et une injection facile : Eyeject® est une émulsion très fluide facile à injecter, et ne requiert aucune intervention chirurgicale, contrairement aux implants.
* un effet prolongé et maîtrisé : Eyeject® permet de maintenir le principe actif à un niveau thérapeutique au niveau de la rétine pendant plusieurs mois. La réduction de la fréquence des injections aide également à préserver l’intégrité de l’œil.
* tolérance : Eyeject® constitue une approche unique et innovante grâce à son émulsion sans conservateur et sans solvant organique. Eyeject® contient uniquement des excipients biocompatibles avec les structures internes de l’œil, apportant à la fois sécurité et innocuité pour le patient.Eyeject® peut être utilisé dans de nombreuses pathologies de l’arrière de l’œil, comme par exemple l’œdème maculaire et la rétinopathie diabétique, indications pour lesquelles il s’avère être un moyen bien toléré et efficace afin d’administrer le principe actif pour les tissus ciblés du fond de l’œil (la rétine, la choroïde).
Apple MacBook Air et Asus eeePc
Pour ceux qui envisagent de renouveler leur matériel informatique et/ou de passer à l’ultra-portable, voilà deux annonces faites hier dans la soirée qui pourraient vous intéresser :
- Présentation du nouveau MacBook « Air » : écran de 13,3 pouces, ultra-fin, 32.5 x 22.7 cm, 1.36kg, Mac OS Leopard bien sûr, avec touchpad « multitouch » (type iPhone), à partir de 1699 € et livrable dans 2 à 3 semaines si on en croit l’Apple Store


- Ouverture sur materiel.net des précommandes du eeePc d’Asus : 7 pouces, encombrement d’une demi-feuille A4, 900 gr., sous Linux, à 299€ et livrable (normalement) à partir du 23 janvier (date à laquelle il devrait également être disponible partout, sauf rupture de stock, et notamment chez SFR, associé à une clé USB 3G et un abonnement internet)…
J’ai déjà fait mon choix… et vous ?
Trouvé sur le blog de Gonzague Dambricourt, via Webilus, une comparaison des deux en image :

Mise à jour : 16 janvier à 16h
MyDocHub : classement des médecins par les patients
Vous devez déjà un peu vous douter de ce que je pense des classements (récurrents) des hôpitaux dans la presse, et surtout des critères utilisés pour les établir…
Et bien voilà un portail internet (MyDocHub) qui va plus loin, à la manière de nombreux sites de consommateurs, puisque ce sont les patients eux-même qui sont censés donner leur avis sur leur médecin.
Sur le principe, ce n’est pas forcément idiot… mais j’ai quelques doutes (encore !) sur les critères utilisés :
rate your doctor experience on punctuality, waiting room times, total time spent in the office and staff efficiency.
Evaluer la qualité des soins d’un médecin uniquement en terme de temps (attente, consultation) me semble pour le moins réducteur, non ?
Plus étonnant encore, on trouve sur le site une liste de médecins ayant fait l’objet de condamnations, quelles qu’elles soient (je n’ai pas parcouru toutes les pages, mais elles sont apparemment rarement avec l’exercice de la médecine) !
Heureusement pour nous, ce site n’est pour l’instant destiné qu’aux médecins américains…
ViaMedgadget.
Les prothèses de rétine dans le Figaro
Cela fait un moment que je souhaitais faire une « mise au point » sur l’état des recherches en cours sur les prothèses rétiniennes… Le Figaro vient de publier un article sur le sujet que je ne peux que vous conseiller de lire !
Je ne ferai que mettre en exergue quelques passages, pour tempérer un peu l’espoir donné par ces perspectives de « remplacement » rétinien :
Les prothèses rétiniennes ont pour objet de restaurer une vision utile chez des patients aveugles […].
Ces prothèses rétiniennes ne peuvent pas s’appliquer aux pathologies comme le glaucome […] ou la rétinopathie diabétique […].
Après avoir exposé que des essais vont prochainement débuter en France, il est encore précisé que
nous ne pouvons prédire si, avec de tels imÂplants, les patients retrouveront plus qu’une perception de l’ombre et de la lumière.
N’y voyez là aucun pessimisme démesuré : il est évident que, même si le chemin à parcourir est encore long, ces premières implantations seront un formidable espoir pour le traitement de la malvoyance, mais il me semble important de ne pas non plus donner de faux espoirs à nombre de patients, très demandeurs, alors qu’ils conservent encore une acuité au delà des possibilités actuelles de ces prothèses…